The Essex Green – Hardly Electronic

Il y a des comebacks qui se font plus discrets, à l’image de The Essex Green. Punaise, les derniers faits d’arme dont je me souvienne d’eux remontaient à 2006 avec leur troisième album Cannibal Sea. Plus d’une décennie déjà pour les membres du collectif The Elephant 6 Recording Company. Ceux que l’on qualifie comme étant la version américaine de Belle & Sebastian fait leur grand retour donc avec leur successeur intitulé Hardly Electronic sur le prestigieux label Merge Records.

Le trio de Brooklyn n’a rien perdu de sa verve et cela fait plaisir à entendre. A mi-chemin entre twee-pop et jangle-pop psychédélique, The Essex Green nous gâte des compositions acidulées et ensoleillées à l’image de « Sloane Ranger » en guise d’introduction mais également de « Don’t Leave It In Our Hands » et de « In The Key Of Me ». Alternant entre voix masculines (« Modern Rain », « January Says ») et voix féminines (« The 710 », « Catatonic », « Waikiki »), le groupe n’a rien perdu de sa verve et c’est tant mieux pour la saison estivale qui pointe le bout de son nez.

Et pour ce faire, Hardly Electronic ira toucher des horizons musicaux plus que diversifiés avec des morceaux on ne peut plus électriques comme « Catatonic » ou d’autres plus mélancoliques avec « Patsy Desmond » où l’on aurait vraiment cru entendre du Olden Yolk avec la voix presque similaire à celle de Shane Butler et la conclusion aérienne du nom de « Bristol Sky ». On y décèle également des influences country comme « Bye Bye Crow » pour montrer le côté hétérogène de cet album riche en couleurs et en sensations en tous genres.

Le retour de The Essex Green est plus que salué même si ce n’est pas du même acabit d’autres groupes mythiques dans ce calibre mais il fait parti des disques que l’on écoutera durant tout l’été au bord de la mer ou sur la route des vacances.

Note: 8.5/10