Si il y a un acte bedroom-pop qui reste constant dans sa démarche, c’est bel et bien Trust Fund. Auteur de deux excellents albums en 2015 ainsi que d’un autre l’année suivante intitulé We Have Always Lived In The Harolds (chroniqué ici), Ellis Jones de son vrai nom a marqué l’histoire du bedroom-pop underground, ce qui n’est pas rien. Cette année, il décide de tirer sa révérence dès son jeune âge avec un ultime album intitulé Bringing The Backline.
Le one-man-band de Bristol continue sur sa lancée en nous fournissant une nouvelle cargaison de morceaux catchy s’inscrivant dans la veine des années 1990. Et on est incroyablement gâtés avec des titres flamboyants comme « Blue X » aux airs de Silversun, « Jonathan » et « Carson McCullers » avec la voix d’Ellis Jones mise en avant avec des guitares toujours aussi acérés mais mélodiques. Moins lo-fi que ses prédécesseurs, Trust Fund gagne de plus en plus en assurance à travers des morceaux à l’image de « A Song », « Wipe It Down » et de « Abundant ».
Il s’agit aussi de son album le plus diversifié car Trust Fund ira lorgner vers l’électronique sur « Alexandra » et les ballades indie folk mélancoliques comme « The Mill ». Et c’est ce qui aura le don de clôturer ces sublimes aventures musicales du natif de Bristol sur une belle note. De quoi rajouter une pierre à l’édifice.
Note: 8/10