Pale Grey – Waves

L’année dernière, j’avais mis en lumière un groupe nommé Pale Grey avec leur très bon EP intitulé Ghosts (chroniqué ici). Le quatuor liégois est à mi-chemin entre dream-pop et indie pop pastorale et continue son ascension de façon sereine. Cinq ans après leur premier album Best Friends, ils récidivent avec leur successeur tant attendu nommé Waves qui est sorti l’an dernier chez nos voisins belges.

Sur ce nouvel opus, les deux cerveaux du groupe Gilles Delwaque et Maxime Lhuissier ont puisé leur inspiration dans leurs ruptures amoureuses douloureuses pour nous offrir un disque éclectique et attachant. Ainsi, Pale Grey nous offre des morceaux résolument mélodiques et immersifs comme l’électro-pop « Billy » en guise d’introduction hantée qui est suivi du plus rythmé « Hunter » aux gimmicks synthétiques qui rentrent facilement dans la tête. Les deux cerveaux fous du tandem Delwaque/Lhuissier restent dans leur optique de la fusion des genres notamment à l’écoute de « Late Night » qui fait intervenir le rappeur américain Serengeti ou du plus rythmé « Crow » aux influences hip-hop appuyés et d’autres plus électroniques comme « Seasons ».

Même si l’on retrouve la bouleversante « Ghost » qui fut présent sur l’EP précédent, on ne pourra pas faire l’impasse sur des moments de grâce comme « Light » et « Billy » qui méritent plusieurs écoutes tellement la magie opère. La pop stratosphérique de Pale Grey presque réminiscente d’Alt-J ou de Son Lux résonne avec la conclusion céleste nommée « Wave » totalement bouleversante et fait de ce nouvel opus une bande-son délicate et vivifiante comme on en fait plus de nos jours.

Note: 8/10