High Sunn – Missed Connections

L’année dernière, j’avais mis en lumière High Sunn et son premier EP intitulé Hopeless Romantic chez ma comparse Lucile Moy et son webzine Efflorescence Culturelle (à retrouver ici). Le lycéen de San Francisco était bien sur sa lancée et son indie pop lo-fi a fait ses effets à un tel point qu’il revient nous présenter son premier album intitulé Missed Connections.

Et très vite Justin Cheromiah reprend là où il s’est arrêté l’année dernière avec des compositions acidulées et douces-amères que sont « Summer Spells », « Those Last Words » mais également « Soft Spoken ». Avec l’aide de Dylan Wall (Naomi Punk, Craft Spells…) à la production, High Sunn a beau abandonner l’esthétique lo-fi des débuts mais son univers partagé entre surf-pop et jangle-pop fait mouche à travers « Kokuhaku » et « Indirect Miss » tant son songwriting a énormément progressé depuis la dernière fois.

Le one-man-band de la Bay Area a beau être précoce mais sait nous émouvoir avec ses textes détaillant le quotidien rempli d’un adolescent ordinaire ainsi que ses hauts et ses bas notamment sur « Indirect Kiss », « Dedication » ainsi que « Freshman Year ». On a l’impression d’être dans la peau du bonhomme pendant ses 27 bonnes minutes d’indie rock sucré et mélodique et on arrive à déceler sa psychologie qui peut s’avérer complexe. Pour un premier album, High Sunn tient ses promesses même si on est pas encore au statut de certains actes de bedroom-pop qui dominent la scène.

Note: 8/10