Chez Supergrass, on avait souvent tendance à mettre la lumière sur Gaz Coombes qui possède une belle carrière solo. Mais il n’est pas le seul, l’ex-batteur Danny Goffey s’en tire à bon compte. Après un premier album sous le pseudonyme Vangoffey paru en 2015, il fait son retour sous son véritable nom avec un second disque intitulé Schtick montrant une évolution pour la moins intéressante.
Marchant sur les pas de The Jam et de The Kinks, Danny Goffey renoue avec le son rock’n’roll digne des années 1970 avec un petit soupçon de power-pop pour cette nouvelle livraison discographique. Il en résulte ainsi onze morceaux pour une demie-heure de musique allant droit au but et sans fioritures allant de « Let It Happen » faisant intervenir Brett Anderson de Suede au chant à « 3 Day Bender » en passant également par les authentiques et vintage « Sick Holiday », « I Can’t Leave It Alone » et « Psychomental ».
C’est sous fond de musique rock’n’roll survitaminé que Danny Goffey arrive à balancer des critiques acerbes comme sur « Ancient Text » où il s’en prend au fanatisme religieux complètement aveugle par exemple. Pour le reste, on adhère à d’autres morceaux accrocheurs qui seront irrésistibles en live comme « Cosmic Bob » et « I’m Done (Trying To Be Young) » et jamais l’ex-batteur de Supergrass n’appuie sur la pédale douce. Bien au contraire ! Même sur la conclusion intitulée « Oh Yes, Hey Hey ! », il met les bouchées doubles et rend ce Schtick complètement irrésistible et vivifiant.
Note: 7.5/10