Révélé en 2010 avec son premier album La Vie Cajun, Féloche s’était imposé comme une valeur sure en matière de chanson française. Trois ans plus tard, il enfoncera le clou avec ce qu’il va être son second classique avec Silbo qui contient le tube du même nom qui sera sur les bouches de tout le monde lorsque l’on mentionne le nom de l’auteur-compositeur-interprète français. Cinq années se sont écoulées et le voici de retour avec Chimie Vivante.
Pour son premier album sur son propre label Silbo Records, Féloche a décidé d’élargir sa palette musicale dans la mesure du possible, pour le meilleur comme pour le pire. Ainsi, les accents électro se font de plus en plus présents notamment à travers des morceaux comme « Chimie vivante », « Crocodiles » ou encore le trop étrange « Manjo » tout comme vers les morceaux french pop beaucoup plus traditionnels avec « Le miroir » en guise d’introduction mais aussi « Combien y a-t-il ? ». A l’écoute de ces morceaux, on a le sentiment de ne plus entendre l’originalité d’antan.
Il faudra attendre des morceaux beaucoup plus réussis comme le poétique « Tara tari » où les inspirations cajun refont surface avec sa mandoline menant la danse. Et il faudra en profiter car Féloche s’essaie à tout et à n’importe quoi comme les influences trap (?) de « Fais l’effet » et « P’tite tête » qui, pour le coup, ne prennent pas la sauce. Chimie vivante se veut être un condensé de sonorités en tous genres sauf que le résultat s’avère maladroit. Une petite déception pour ceux qui ont adoré ces deux premiers disques.
Note: 5.5/10