Il y a deux ans, nous avions fait la connaissance de Roosevelt et sa synth-pop faussement vintage mais résolument funky avec son premier album (chroniqué ici). De son vrai nom Marius Larber, le musicien allemand s’est chargé de notre cas avec sa dose de nostalgie avec ces compositions précises. Cette année, il revient avec Young Romance et reste maître dans son domaine.
Petit récapitulatif de la musique de Roosevelt qui est teintée de disco, soul, funk et énergie électro-rock résolument groovy. Voilà ce qui nous attend au programme de ce Young Romance avec des titres qui n’ont pas leur pareil comme « Yr Love », « Illusions », « Losing Touch » et j’en passe. Une fois de plus, sa voix entraînante arrive à survoler ces instrumentaux ensoleillés (plus pop qu’à l’accoutumée, je l’admets) avec cette fusion guitare/synthés 80’s/boîte à rythme décapant sur les influences dignes de Daft Punk sur « Under The Sun » ou de Tycho sur « Illusions ».
Si le programme principal de ce second album est tout simplement une collection de tubes à la pelle (« Lucia », « Shadows », « Last To Know »…), il arrive que l’Allemand arrive à ralentir le tempo pour nous surprendre. Je prends exemple sur la ballade romantique de « Better Days » où il prend des intonations à la John Mayer mais encore sur la conclusion étoilée intitulée « Getaway » montrant une fois de plus sa dextérité. D’ailleurs, Roosevelt n’hésite pas à appeler du renfort notamment Washed Out qui s’en sort avec les honneurs sur l’entraînant « Forgive ».
Si l’on décèle des instrumentaux beaucoup plus pop que son grand frère, il n’empêche que ce Young Romance reste de bonne facture. On a trouvé le remède au blues post-estival grâce à ces douze morceaux infectieux remplis de groove en tous genres.
Note: 7.5/10