Nota bene: Cette chronique a été rédigée au mois d’août 2016 mais n’a jamais été pubiée auparavant. Elle a été mise à jour en janvier et ce disque fait toujours du bien à écouter, que ce soit en été ou en hiver.
Vous voyez ce regard déterminé sur la pochette faussement rétro-vintage ? C’est bien celui de Marius Laruber, plus connu sous le nom de Roosevelt qui va se charger de votre cas. Mais rassurez-vous, il n’est pas là pour casser des gueules ou quoi mais juste pour vous faire danser avec sa musique électro mâtinée de disco, de funk, de soul et de synthpop. Un mélange réjouissant que l’on retrouve sur son premier album idéal pour cette fin d’été.
Suite à ses EPs parus en 2012 sur les labels Greco-Roman et Future Classic (rien que ça), on se dit que Roosevelt est plutôt du genre à nous faire danser jusqu’au bout de la nuit. Et c’est cette mission qu’il a prise à travers son album de 12 titres groovy, ensoleillés et faussement kitsch remplis avec ses sonorités sorties tout droit des 80’s comme « Wait Up » qui suit une intro synthétique riche en tension, « Night Moves » et autres « Moving On ».
L’ensemble est constitué d’hymnes pour le moins uptempo comme « Heart » et « Sea » et d’autres plus midtempo à l’image du langoureux « Belong » ainsi que l’énergie plus rock de « Colours ». En écoutant cet opus, je ne peux pas m’empêcher de penser à du Two Door Cinema Club mais en moins rock et en plus dansant mais pourtant tout y est: la voix entraînante de Marius Laruber qui survole les riffs de guitare funky, les nappes futuristes ainsi que la section rythmique bien fiévreuse. Roosevelt montre qu’il est aussi un excellent touche-à-tout lorsqu’il décide de nous emmener dans des territoires inconnus sur l’instrumental « Daytona » qui annonce le terrible « Fever ».
Vous avez fini de terminer votre été sous une bonne note ? Vous pouvez vous pencher sur le premier album de Roosevelt qui sera à coup sûr votre bande son de cette fin août. Homogène, concis et cohérent, l’Allemand a réuni tous les ingrédients pour nous faire danser et rêver jusqu’au bout de la nuit.
Note: 7.5/10
Retrouvez Roosevelt sur Facebook / Twitter / Soundcloud