Les derniers faits d’arme de Tokyo Police Club remontent à 2016 avec leur double EP Melon Collie and The Infinite Radness (chroniqué ici). Le groupe de Toronto est présent depuis 2005 et possède une discographie plutôt constante et on ne pourra pas leur reprocher ça, bien au contraire. Cette année, la bande de David Monks retrousse ses manches et nous offre un quatrième opus intitulé TPC.
Sans surprise, on retrouve leur mélange musical qui a fait leur succès, virevoltant entre indie rock, pop-punk et soupçons emo. Ainsi, de l’ouverture introspective « New Blues » à « Ready To Win » en passant par les expéditifs « Hercules » qui fera sans doute mouche en live tout comme « DLTFWYH » mais aussi « Simple Dude » et « Can’t Stay Here » où les riffs de guitare acérés sont au rendez-vous tandis que la plume du bassiste David Monks reste toujours au point. Une fois de plus, les surprises manquent mais c’est sans compter sur Tokyo Police Club.
Malgré tout, on relèvera quelques moments sympathiques tout au long de ce TPC. Prenons par exemple « Outtatime » durant 6 minutes qui est remarquable pour ses changements de direction inattendus mais encore « One of These Days » avec son refrain qui rentre facilement dans la tête. On appréciera encore plus la conclusion plus lancinante du nom de « Daisy Chain » montrant leur côté romantique sans jamais être cul-cul prouvant que malgré ce manque de renouvellement, Tokyo Police Club continue à transmettre des bonnes vibes comme d’antan sans jamais se lasser.
Note: 7.5/10