B.E.D – B.E.D

Voici donc le supergroupe auquel on s’y attendait le moins qu’est B.E.D. Derrière ces trois lettres se cachent trois noms pour les moins connus de la scène: B pour Baxter Dury, E pour Etienne de Crécy et D pour Delilah Holliday. Rien que ça, ça donne grave envie. Reste à savoir ce que cela donne sur le concret avec leur premier album collaboratif.

La fusion entre le parrain de la French Touch, le dandy anglais avec le plus bel accent cockney du monde et la chanteuse punk est la bienvenue et B.E.D nous offre un premier disque d’électro-pop bien court mais allant droit au but. Dès lors, la voix de Baxter Dury est reconnaissable entre mille sur les productions électro calibrées de « Tais Toi » et « How Do You Make Me Feel » parfois rejointe par celles de Delilah Holliday. Cette dernière n’hésite pas à prendre les devants comme sur le synthétique « Fly Away » et le nostalgique « But I Think ».

Alternant le spoken-word sur « Only My Honesty Matters » et le chant des plus désinvoltes sur « Centipedes », Baxter Dury ne se contente cependant que du strict minimum en remplissant son cahier des charges. Fort heureusement, on retrouve les sonorités du poignant Prince of Tears sur « White Coats ». Pour le reste, le supertrio B.E.D s’en tire avec les honneurs et nous offre un premier album fait maison, court mais pour le moins sympathique pour cet automne bien rugueux.

Note: 7.5/10