Johnny Mafia a fait grandement parler de lui en 2016 avec leur premier album bien remarquable du nom de Michel-Michel Michel (chroniqué ici). Le quatuor garage-punk de Sens est sorti des sentiers battus avec des influences dignes de Thee Oh Sees et de FIDLAR entre autres. Après la révélation, l’heure est venue à la confirmation avec leur second opus intitulé Princes de l’Amour.
On reprend les mêmes et on recommence avec Johnny Mafia. Avec Jim Diamond en tant que producteur, le quatuor de Sens est de retour pour distribuer des paires de claques avec ces brûlots garage-punk allant droit au but. Du premier morceau « Big Brawl » qui porte bien son nom à l’endiable « Justify », le quatuor de Sens balance à la sauce à 100 à l’heure. Et on n’est pas au bout de nos surprises avec ses riffs endiablés qui dominent sur « ACO » contrastant aux refrains plus accessibles mais encore « Crystal Clear » et « On The Edge » qui valent le détour.
S’éloignant gentiment des sonorités garage californiennes de son prédécesseur pour aller chercher vers le pop-punk plus actuel notamment sur les explosifs « Ride », « Justify » ainsi que « Sun 41 » qui sont idéaux pour des pogos furieux en live. Il ne fait aucun doute que Johnny Mafia ira puiser son inspiration auprès de Nirvana, Iggy Pop ou même Pixies et la scène power-pop des années 1990-2000 et ce Princes de l’Amour remplit parfaitement tous les critères.
Note: 8/10