Lorsque Cass McCombs n’est pas trop occupé avec sa carrière solo (pour info, il nous a gratifié d’un dernier album solo du nom de Mangy Love en 2016 chroniqué ici), il possède un supergroupe du nom de The Skiffle Players. A ses côtés, on retrouve Neal Casal, Farmer Dave Sher, Dan Horne et Aaron Sperske, et ils avaient fait leur première impression cette même année avec leur premier album nommé Skifflin’. Cette année, les joyeux trublions reviennent avec leur successeur intitulé Skiff.
Une fois de plus, on retrouve leur indie folk teinté d’alternative country et blues-rock et bluegrass qui habille ces treize morceaux riches en émotions fortes. Ainsi, The Skiffle Players qui ne compte aucun réel leader s’allie parfaitement sur des morceaux toujours aussi acoustiques comme « Cara », « Herbamera et « Wham! ».
Lorsque Cass McCombs n’est pas trop occupé à tacler la justice américaine sur « The Law Offices of Dewey, Cheatum, and Howe » ou le quotidien de la Bay Area sur « Oakland Scottish Ritz Temple », sa plume reste toujours aussi authentique et touchante plus que tout. Skiff est un disque résolument acoustique et on se laisse emporter par des ritournelles renversantes comme « Los Angeles Alleyway », « Harsh Toke » ou encore « Santa Fe » nous donnant envie d’emprunter la route 66 et de rouler au plus loin. Avec Skiff, The Skiffle Players reste au top de leur créativité et c’est sans compter sur le supergroupe qui fait valoir leurs talents respectifs.
Note: 8/10