Warmduscher – Whale City

Cette année, on avait découvert le supergroupe Insecure Men qui nous a gratifié d’un drôle de disque entêtant (chroniqué ici). Cette fois-ci, Warmduscher, un autre supergroupe formé par les membres de Fat White Family et Childhood (mais comptant également les membres de Paranoid London), effectue son grand retour avec son second opus intitulé Whale City faisant suite à leur Khaki Tears paru trois ans plus tôt.

Avec un line-up qui rétrécit, Warmduscher continue d’envoyer son énergie désaxé et déjanté avec ces onze nouveaux morceaux. Après une introduction nommée « Bright Lights » qui amorce le calme avant la tempête, le supergroupe fourmille de plusieurs idées comme le groovy « Standing On The Corner » comprenant une ligne de basse qui est riche en funk sur un tempo bien psychédélique comme on aime mais encore « I Got Friends » qui s’inscrit dans cette même lignée.

On notera l’interprétation bien fugace et funky de Clams Baker qui rappelle aussi bien Hanni El Khatib que des Beastie Boys qui survole les influences blues-punk de « Big Wilma » ou encore du fougueux « The Sweet Smell Of Florida » aux riffs de guitare bien gras comme on aime. Au milieu de titres rythmés, Warmduscher nous gratifie de ballades comme « 1000 Whispers » riche en écho mais encore la conclusion doucement psychédélique et rêveuse du nom de « Summertime Tears ». Moins excentrique que leur prédécesseur et leurs autres side-projects comme The Moonlandingz, Whale City définit avec brio le style musical original et groovy comme personne.

Note: 8/10