Il fut un temps où Ô Lake fut membre du groupe Fragments. Désormais, c’est seul qu’il décide de tracer sa route toujours pleine de promesses. Sylvain Texler avait publié deux disques sous le pseudonyme The Last Morning Soundtrack avant de revenir avec ce nouveau nom de scène et ce premier album digne de ce nom qu’est Refuge.
Entièrement instrumental, Ô Lake ira s’inscrire dans les courants de la musique néoclassique là où Ólafur Arnalds et autres Max Richter règnent en maître. Avec Refuge, le musicien rennais nous embarque dans une bande-son immersive et résolument touchante où les notes de piano atmosphériques dominent les morceaux mélancoliques comme « Portrait Of Solitude », « Holocene » mais encore « Conversation ».
Résolument cinématographique et glacial, Ô Lake arrive à nous emmener dans des contrées hivernales où les paysages se dessinent au fur et à mesure. Avec un piano dominant et parfois accompagné de cordes, nul ne peut s’empêcher de penser à des bandes-sons de Broadchurch ou de The Leftovers à l’écoute de « Morning », « November 17th » et de « Epilogue » qui clôt ce grand final. Avec Refuge, on arrive à s’évader avec ces influences néo-classiques lui vont à merveille.
Note: 8/10
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