On avait laissé Montevideo avec leur album Personal Space qui était plutôt de bonne facture. Le groupe bruxellois est plutôt du genre à mêler électro-pop et indie rock de façon habile et originale. Les voici de retour et fortement inspiré avec leur troisième disque nommé Temperplane.
Enregistré à New York avec le producteur renommé Joakim Bouaziz, Montevideo peaufine son style en s’inspirant du style baggy sound comme l’atteste les premiers morceaux que sont « Fun House » et « Harry ». Non seulement, le quatuor belge s’inspire de ce son avec leur fusion entre dance et indie rock mais ils iront chercher du côté de The Beta Band sur « New Dandy » mais aussi de Django Django avec « Empty Space » en raison de ses harmonies pop psychédéliques qui font leur effet instantanément.
Montevideo continue de pousser leurs limites encore plus loin avec des titres ambitieux comme « So What », les allures new-wave de « Sutton Street » ou encore la folie Madchester de « Calypso ». Plus inspiré de bout en bout, le groupe formé par Jean Waterlot sait ménager les émotions comme bon leur semble et ce troisième opus plus pop et plus psychédélique qu’à l’accoutumée reste une plutôt bonne surprise.
Note: 8/10