Cela faisait maintenant quinze ans que Cotonete était dans les parages. Le collectif parisien a bâti petit à petit sa réputation avec leur jazz-funk incandescent avec des sets endiablés et mythiques à chaque scène et chaque festival traversé. Plus le temps passe, plus ils se faisaient désirer pour un éventuel premier album. Et bien chose promise, chose due avec leur toute première livraison discographique intitulée Super-Vilains faisant suite à leur collaboration avec Dimitri From Paris il y a deux années de cela.
Et comme il fallait s’y attendre, Cotonete concentre tout ce qui avait fait leur réputation scénique avec ces titres endiablés et enchanteurs. Allant de l’introduction « Barbaros » au fiévreux « Fried Grease » en passant par les cinématiques « Layla », « Manoir des super-vilains » et autres « Guarani Kaiowa » qui feront danser les chaumières, le collectif parisien dont les membres sont issus d’autres formations (Florian Pellissier Quintet, Akalé Wubé…) possède le groove dans la peau et cela s’entend parfaitement.
Avec Super-Vilains, Cotonete répond parfaitement aux attentes avec leur jazz-funk métissé où les liens entre l’Amérique et l’Afrique sont parfaitement tissés tout au long. Pendant une heure, on se laisse emporter par cette transe torride et chaloupée qui leur est bien particulière.
Note: 8.5/10
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