En 2015, Diät avait publié leur album nommé Positive Energy plutôt anxiogène et macabre. Il faut dire que le groupe venu tout droit de Berlin de l’Est possède le post-punk et le goth-rock dans le sang et cela s’entendait parfaitement. Trois ans et demi après leur premier essai, l’heure est venue pour la confirmation avec leur successeur nommé Positive Disintegration.
Composé de huit titres, Diät revient avec leur univers musical bien cafardeux comme il se doit. Et ils appuient bien leurs propos avec l’introduction nommée « We » à la ligne de basse menaçante mais encore la décharge punk « Foreign Policy ». Rappelant quelque peu Killing Joke dans leur démarche, le quatuor retient son auditeur otage et ne lui laisse aucune chance de respirer.
A côté des moments angoissants comme « Dogshit » et « On My Own », Diät n’hésite pas à avoir recours aux sonorités plus électroniques comme la danse macabre et nihiliste de « W.I.G.T.D.W.M. » (pour « What’s It Got To Do With Me ») avec sa boîte à rythme fiévreuse ou encore les influences indus de « Disintegrate ». S’achevant sur les sonorités dignes de The Cure des débuts avec l’enragé « Opfer », le quatuor mi-berlinois mi-australien a réussi à désintégrer de façon positive son auditeur avec leur secousse post-punk bien anxiogène comme il se doit. Comme quoi, le sequel d’il y a trois ans était attendu de vive voix et on n’est pas déçu du résultat final.
Note: 8/10