Ce n’est que fin 2016 que Bellows a réussi à attirer toute mon attention avec l’album Fist & Palm (chroniqué ici). Le projet musical venu tout droit de Brooklyn mené par Olivier Gelb est du genre à brouiller les frontières entre indie folk psychédélique, musique progressive et pop baroque. Et chose promise, chose due, il revient nous envoûter de la plus belle des manières avec son successeur intitulé The Rose Gardener.
Une fois de plus, le one-man-band nous embarque dans une odyssée ambitieuse et colorée avec ce The Rose Gardener. S’ouvrant sur le majestueux « Housekeeping » où il use de l’Auto-Tune sur des instrumentations baroques comme personne, Bellows imagine un disque concept en se mettant dans la peau d’un personnage qui fait parler sa créativité en utilisant un jardin comme métaphore. Et c’est dire qu’il est à fond dans ce périple comme l’affirme des titres riches en inspirations de « Accidents Happen » à « Judgment » en passant par les incroyables « In Silence », « Innocent In Ignorance » et autres « Denouement » résolument plus rock.
Ce nouvel album de Bellows est bien évidemment réalisé en famille. Et on sent cet esprit convivial tout au long de ce The Rose Gardener notamment à l’écoute de l’harmonieux « Rosebrush » ou même de l’interlude nommé « Gather Ye Rosebuds » où l’on entend même la voix de Gabrielle Smith alias Eskimeaux au fond. De quoi faire mûrir son jardin qui éclot à l’écoute de la touchante et brillante conclusion de 7 minutes nommée « Count ‘Em Down ». Une fois de plus, le one-man-band de Brooklyn ne finira pas de nous étonner.
Note: 8.5/10