En 2016, le trio australien DMA’s est sorti des sentiers battus avec leur premier album Hill’s End (chroniqué ici). Ceux que l’on considérait à tort comme la version australienne d’Oasis a tout de même réussi à s’imposer sur la scène locale jusqu’à l’international. Et ce n’est pas un hasard si ils retentent l’expérience avec leur successeur nommé For Now.
Maintenant qu’ils ont acquiert une certaine notoriété, DMA’s reste dans sa zone de confort en nous offrant des hymnes britpop raffinés d’antan de « Dawning » à « Break Me ». D’ailleurs, ce For Now, produit par Kim Moyes de The Priests, est l’occasion idéale de jouer au jeu des influences qui priment sur les morceaux sentant bon les années 1990 avec ses riffs bien catchy et l’interprétation de Tom O’Donnell toujours aussi impeccable.
On y décèle du The Verve sur « Break Me » ainsi que du The Cure sur « Warsaw » qui a de quoi rappeler leur fameux « Friday, I’m In Love » ou encore du The Charlatans sur l’introduction. On ne peut pas leur en vouloir de pomper sur les groupes cités mais c’est une façon plus ou moins honorable à ce courant auquel le trio australien a baigné. Entre shoegaze, baggy et jangle-pop, DMA’s se rapproche de plus en plus de la scène Madchester comme l’atteste « Lazy Love » et « Time & Money » aux gimmicks que n’auraient pas renié The Stone Roses. Moins mémorable que leur prédécesseur, la bande de Tom O’Donnell continue son bonhomme de chemin et on espère qu’ils réussiront à se démarquer de leurs influences pour trouver un son unique.
Note: 7/10