The Stroppies – Whoosh

Chaque année son nouveau chouchou australien. Si l’année 2018 fut celle de Rolling Blackouts Coastal Fever (chroniqué ici), cette année sera sûrement celle du quintet The Stroppies. Venu tout droit de Melbourne, capitale de la scène indie australienne par excellence, le groupe est issu d’autres formations comme Twerps, White Walls ou encore See Saw pour ne citer qu’eux. Signé chez Tough Love Records, ils présentent un premier album Whoosh.

Comme 95% des groupes indie rock australiens, la force de The Stroppies se trouve dans des influences jangle-pop. Bien entendu, le quintet se démarque par son originalité et son authenticité sans compter la participation de Zachary Schneider, guitariste de Totally Mild, à la production qui se fait sentir sur des pièces indie pop de haute volée comme « Nothing At All », « First Time Favourites » et autres « My Style, My Substance ». C’est à coup de rythmiques post-punk, de guitares jangly et de claviers Farfisa psychédéliques qui dominent des titre à l’image de « Present Tense » aux breaks permanents et de « Cellophane Car ».

Rappelant quelque peu le roster Flying Nun Records dans sa démarche mais également des références comme Bill Fay, The Go-Betweens et Stephen Malkmus, The Stroppies sait aussi bien faire monter la tension que la relâcher selon les dix morceaux composant ce Whoosh. C’est sans compter sur le chant tantôt détaché tantôt désabusé de Claudia Serfaty qui met tout le monde d’accord sur « Better Than Before » avant de partager le micro avec Gus Lord de temps à autre. De la jangle-pop de qualité et vintage comme sur les allures post-punk de « The Spy »ou encore sur la conclusion nommée « Switched On », que demande le peuple avant tout ? Et c’est dire que le quintet de Melbourne a réussi sa mission pour le coup.

Note: 8/10