The Faint – Egowerk

The Faint n’avait pas donné signe de vie depuis leur cinquième album Doom Abuse paru il y a maintenant cinq ans. Il est clair que le groupe d’Omaha (qui comptait un certain Conor Oberst dans ses rangs il fut un temps) était du genre à dénoncer sur leur dance-punk bien entraînant. Et bien, l’attente est terminée car les voici de retour avec Egowerk.

De retour sur leur label de toujours Saddle Creek, The Faint assume parfaitement leur virage 200% EDM. Et ça peut surprendre lorsque l’on écoute des morceaux bien grossiers comme « Child Asleep » et « Chameleon Nights » placés en tout début d’album. Entre gros synthés futuristes qui tâchent et rythmiques vulgairement dansantes, le groupe d’Omaha est passé de l’autre côté avec d’autres exemples flagrants à l’image du morceau-titre ou même de « Another World » et les allures discoïde de « Young & Realistic ».

Bien heureusement, Egowerk comporte tout de même quelques moments sympathiques en plein milieu de cette ambiance trop robotique. The Faint reste toujours intéressant lorsqu’il s’agit de dénoncer les comportements sociétaux de nos jours notamment sur « Life’s A Joke ». On retiendra également le plus conventionnel « Alien Angel » et le plus sombre « Own My Eyes » tandis que le petit groove de « Source Of The Sun » peut faire son effet. Et… sinon, c’est à peu près tout. A ça de frôler la caricature, The Faint peut rebuter plus d’un en raison de leur virage musical mais s’écoute à petites doses.

Note: 6/10