En l’espace de deux albums, Late Bloomer se fait une place sur la scène indie punk américaine. Le trio originaire de Charlotte composé de Joshua Robbins, Neil Mauney et de Scott Wishart revient donc avec leur successeur nommé Waiting. Et ils ont bien attendu, dis-donc après quatre années d’absence.
Mêlant college-rock, emo et rock alternatif avec une énergie punk débordante, Late Bloomer va droit au but avec des compositions bien vivifiantes allant de l’introduction nommée « Complacency » à « The Truth » en passant par les implacables « Heaven », « Not The Same » et « Listen ». Avec l’aide de Justin Pizzoferreto (Speedy Ortiz, Dinosaur Jr., Pixies…), le trio envoie tout valser avec « January » et « All I Need ».
Il suffit de riffs fuzzy et des rythmiques qui fusent à 100 à l’heure pour que Late Bloomer soit opérationnel sur tous les points. Avec d’autres brûlots grungy comme « Make It All Go Away » et « Life Is Weird » en guise de conclusion, Waiting prouve que la patience a ses vertus et montre le groupe en pleine inspiration.
Note: 8/10