Venu tout droit de Rouen, Julius Spellman ne fait pas dans la dentelle. L’auteur-compositeur-interprète est du genre à prôner le mélange des genres et ce de manière bien excentrique. Et cela se confirme sur son tout premier EP intitulé Lover Loner Loser.
Autoproduit, on voit donc Julius Spellman baigner parmi de nombreuses influences musicales. Lover Loner Loser fait le pont entre post-punk quelque peu noisy et allures gospel. Cela peut sembler incongru comme mélange mais à l’écoute des titres comme l’introduction classieuse nommée « Black Widow » partagé entre la rage et l’éthéré. On y décèle des moments dignes de Gaspard Royant sur « Down On My Knees » conviant un chant féminin ou bien même des sonorités quasi hip-hop de « Poison » montrant qu’il n’a vraiment pas peur du mélange des genres.
S’achevant sur un « Walk Away » plutôt lo-fi dans la démarche, Julius Spellman se démarque dans l’originalité avec ce premier EP pour le moins particulier mais complètement accrocheur.
Note: 7.5/10
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