Ada Lea – what we say in private

Après Black Belt Eagle Scout l’an dernier, le label Saddle Creek continue de miser sur ses plus beaux chevaux. Le dernier exemple en date se nomme Ada Lea qui est une jeune auteure-compositrice-interprète originaire de Montréal et qui est prête à débarquer de façon explosive. J’en veux pour preuve son tout premier album intitulé what we say in private qui fait l’effet d’un uppercut en pleine gueule.

Même si ses influences indie rock peuvent paraître basiques d’emblée, ce qui fait la richesse d’Ada Lea est son caractère bien trempé. On sent que la montréalaise a également plongé dans les univers de grandes dames comme Sylvia Plath, Frida Kahlo, Nina Silone et Karen Dalton peut-être pas musicalement mais artistiquement où l’expression est de mise.

what we say in private ira plutôt se mesurer du côté de Julia Jacklin, Wolf Alice et Marika Hackman et Ada Lea n’a pas peur de vider son sac sur des morceaux résolument attachants comme « mercury » qui ouvre le bal mais également « the party », « for real now (not pretend) » et j’en passe. La montréalaise détaille la fin d’une relation amoureuse qui s’était avérée chaotique et elle arrive à concilier chagrin et espoir que ce soit sur les touchants « what makes me sad » et « 180 days » et les plus percutants « the dancer » et la conclusion rock nommée « easy » avec tant d’aisance.

Ajoutez ces compositions catchy et consistants à des bruitages d’extérieur (brouhaha de l’extérieur, gazouillis d’oiseaux etc…) pour créer une certaine proximité avec l’auditeur, what we say in private met les points sur les i et permet de placer Ada Lea parmi les futurs espoirs de la scène indie féminine.

Note: 8/10

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