King Gizzard & The Lizard Wizard – Infest The Rats’ Nest

Le mois d’août 2019 sera celui du mois des grands groupes/artistes de garage-rock psychédélique. Après Ty Segall et Oh Sees, il faudra également compter sur le retour de King Gizzard & The Lizard Wizard. Vous pensez qu’on était gâtés avec leur album de blues-boogie Fishing For Fishies (chroniqué ici) paru au printemps dernier ? Vous vous gourez bien fort. Car les voici bien remontés à bloc avec leur successeur nommé Infest The Rats’ Nest.

C’était presque une évidence que le retour du groupe australien allait être féroce. Voire très féroce. Il ne laissait aucun doute que Stu Mackenzie et sa bande allaient se mettre au metal et Infest The Rats’ Nest en est la preuve concrète. Rendant hommage au thrash metal des années 1980, cet album concept (encore un !) se veut apocalyptique où la destruction de la planète peut s’avérer imminente.

Avec la voix de Stu Mackenzie qui est quasi-semblable à celle de James Hatfield de Metallica et en mettant en scène des personnages en perdition comme des zombies ou cannibales dans des scènes apocalyptiques et aux compositions rappelant aussi bien Slayer que Kreator, King Gizzard & The Lizard Wizard envoie tout valser avec des tueries thrash metal comme « Planet B » qui ouvre le bal mais également « Mars for The Rich », « Organ Farmer » et autres « Perihelion ». Pour les mordus de solos de guitare dingos et de riffs bien heavy comme à l’ancienne, les Australiens nous en servent à gogo sur « Superbug » et « Venusian » et il n’y a aucun répit à ce sujet.

S’achevant sur le bien-nommé « Hell », King Gizzard & The Lizard Wizard excelle plutôt bien dans cet exercice de style tout en oubliant pas ses racines psychédéliques. Infest The Rats’ Nest n’ira peut-être pas se mesurer à leurs précédents chefs-d’œuvre heavy comme In Your Mind Fuzz ou Nonagon Infinity mais aura le mérite de prouver que le thrash metal a encore ses lettres de noblesse. C’est peut-être mieux. Ou pire. MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!

Note: 8/10