Ce qui a fait l’originalité d’Indianizer est tout simplement cette capacité de transporter l’auditeur très loin. On en veut pour preuve leurs sorties précédentes qui mélangeaient rock psychédélique aux musiques du monde pour en faire un mélange détonnant. Et cette fusion, on la retrouve encore sur leur nouvel opus intitulé Nadir.
Pour ce nouvel album, Indianizer reprend sa recette fétiche pour nous transporter aux quatre coins du monde. Sachant faire la fusion entre rock psychédélique et rythmes tropicaux, le groupe italien possède plus d’un tour dans sa poche comme l’atteste l’introduction nommée « New Millenium Labyrinth » digne de Dire Straits ou des déjantés « Reyna Querada » et « Sin Cleopatra » faisant part aux sonorités sud-américaines avec ces textes à mi-chemin entre anglais et espagnol.
Et oui, Indianizer ne compte pas s’arrêter en chemin. Leur machine à faire danser constitue une sorte d’échappatoire à la vie de tous les jours avec quelques moments de répit et interstellaires comme « Horoscopic (Saturn Returns) » avant de repartir de plus belle. Il ne fait aucun doute que les italiens arrivent à nous étonner avec ces rythmiques dignes de Can, Django Django et ces allures tropicales d’Os Mutantes pour en faire une fusion détonnante sur Nadir.
Note: 7.5/10