Black Lips – Sing In A World That’s Falling Apart

En l’espace de plus de vingt ans de carrière, The Black Lips peut se vanter d’un long périple discographique. Et même si les disques qui suivent étaient d’une qualité aléatoire, le groupe d’Atlanta a tout de même bâti une institution à eux seuls. Deux années et demi après Satan’s Graffiti or God’s Art ? (chroniqué ici), les voici de retour avec un neuvième disque intitulé Sing In A World That’s Falling Apart.

Voici donc venir The Black Lips de retour en indépendant chez Fire Records (Jane Weaver, Sebadoh…) et qui dit retour en indépendant dit virage musical drastique. Le groupe d’Atlanta abandonne définitivement les allures garage-rock après avoir tourné en rond pour aller puiser vers les influences flower power et alternative country. En fin de compte, le résultat est plus que louable avec des titres donnant la banane comme « Hooker Jon » en guise d’introduction mais également « Rumbler » et « Holding Me Holding You ».

Les steel guitar sont de sortie tandis que les rythmiques guillerettes tout au long de ce Sing In A World That’s Falling Apart et personne n’est épargné. The Black Lips privilégie les allures rustiques et baba cool avec des morceaux que l’on chantera à tue-tête en concert tels que « Gentleman », « Get It On Time » ou bien même « Georgia » où l’on sent le groupe revigoré. Ce neuvième album apportera un brin de nouveauté dans l’univers du groupe le plus déjanté d’Atlanta et ce ne sont pas « Dishonest Man » ou la conclusion nommée « Live Fast Die Slow » qui nous diront le contraire. Lorsqu’ils s’éloignent de leur garage-rock pour une musique plus champêtre, ça a son charme.

Note: 8/10