Les uns l’ont découvert comme étant une fidèle collaboratrice de King Krule tandis que les autres l’ont découvert avec son mémorable premier album nommé Both il y a deux ans (chroniqué ici). Quoi qu’il en soit, Okay Kaya ne laisse personne indifférent avec son univers musical chatoyant et elle récidive avec son successeur nommé Watch This Liquid Pour Itself.
En reprenant les codes de son premier album, Okay Kaya retente l’expérience avec plus d’aisance qu’auparavant. Nous voilà plongés dans des compositions aigres-douces qui habillent ce second disque léger telles que « Baby Little Tween » qui ouvre le bal mais également « Insert Generic Name » et « Overstimulated » mettant en avant la voix sucrée de la norvégienne qui ne laissera une fois de plus personne indifférent.
Ce qui fait également la différence dans ce melting-pot entre moments éthérés et d’autres quelque peu catchy, c’est également le ton sardonique qu’emploie Okay Kaya pour interpeller son auditeur. Avec des moments quasi-disco comme « Mother Nature’s Bitch » ou d’autres mâtinés de trip-hop et de folk sur les éthérés « Psych Ward », « Hallelu Ya Hallelu Me » ou sur « Givenupitis », la norvégienne sait attirer son attention avec sa plume quelque peu sarcastique contrastée avec tant de douceur même sur « Helsevesen » interprété dans sa langue natale.
Avec Watch This Liquid Pour Itself, Okay Kaya continue à gravir les échelons. Entre trip-hop, indie folk, bedroom-pop et accents électroniques quelque peu groovy, la norvégienne attire l’attention avec ce second disque doucereux et sucré qui permet de partir sur les bonnes bases.
Note: 8.5/10