Il y a quelques années de cela, le monde a découvert HMLTD via un premier titre intitulé « Stained ». Suite à cela, le quintet londonien est devenu en quelques sortes la coqueluche de la presse spécialisée et a marqué le monde via des prestations scéniques sur une poignée de festivals. De l’eau a coulé sous les ponts depuis et l’heure est venue pour le groupe de faire impression avec leur premier album intitulé West of Eden.
Composé de quinze titres, la mission de HMLTD est de prouver que ce n’est pas un groupe de rock comme les autres. Dès les premières mesures de l’introduction nommée « The West Is Dead » ainsi que « LOADED », le ton est donné avec cette ambiance sombre et gothique avant de basculer vers quelque chose d’extravagant avec « The Ballad of Calamity James » et « To The Door ».
Le quintet londonien opte pour l’imprévisible et en affichant une esthétique complètement barrée et originale, ils savent faire parler d’eux. Il est question de moments complètement kitschs et barrés comme « Satan, Luella & I », « Mikey’s Song » et « Joanna » où l’on traverse aussi bien des contrées glam que les années 1980 à vive allure sans que l’on ne décèle une réelle cohérence. Et pourtant, HMLTD repousse les limites de leur créativité bien trop folle à notre goût, que ce soit sur « Blank State » et sur « Nobody Stays In Love » ou sur le synthrock dégarni de « Death Drive ».
Avec West of Eden hétérogène, on avoue que l’on a du mal à suivre le délire bien trop perché des londoniens. Pourtant, ce premier disque reflète bien leurs excentricités même si cela déstabilise de temps à autre leur auditoire. Pari osé mais réussi par moments.
Note: 7/10