Souvenez-vous lorsqu’en 2016, nous avions fait connaissance à une association détonnante nommée Pyjamarama (chroniqué ici). La formation fut composé des membres de Seal of Quality, Vagina Town et Les Agamemnonz et avait marqué son auditoire pour son univers musical hors du commun. Trois années et demi se sont écoulées et le supergroupe revient en forme avec Simple Living.
Tout au long de ces dix morceaux, Nicolas Cueille, Rachel Langlais et Lucas Morin reprennent là où ils se sont arrêtés avec leur bonne dose de math-rock sur « Flatland » et de dream-pop sur « Cool Off ». Pyjamarama nous donne une bonne leçon de pop savante et hybride où le trio explore différents recoins et influences totalement éclectiques avec la brillante introduction nommée « Signals » mais encore les rythmes effrénés de « Pitfall » et de « The Zone » rentrant dans le tas.
Du début à la fin, on est toujours aussi bluffés par tant de technicité. Que ce soit sur la pop vive de « Silent Gardener » ou sur la montée de claviers cosmiques de « Heat Beam », Pyjamarama ne reste jamais avare en matière d’inventivité qui a de quoi rappeler Deerhoof par moments. Il suffit d’une conclusion plus noisy et rentre-dedans nommée « S.L.C. (Smart Leads Committee) » pour se rendre compte de l’incroyable versatilité du supertrio qui ne faillit jamais sur ce second disque redoutable et ingénieux.
Note: 8/10