Spinning Coin – Hyacinth

Spinning Coin avait fait parler d’eux fin 2017 avec un premier album que fut Permo (chroniqué ici). Suite à cela, le groupe écossais fut classé parmi les meilleurs espoirs de la scène indie pop et ce n’est pas pour rien qu’ils sont attendus au tournant avec leur successeur qu’est Hyacinth.

La formation menée par la voix si particulière de Sean Armstrong a connu un léger changement au niveau du line-up car le bassiste Cal Donnelly a préféré quitter le navire. Bien entendu, Spinning Coin pâlie ce manque sur ce disque riche en morceaux indie pop romantiques teintés d’introspection tels que l’entrée en matière qu’est « Avenues of Spring » mais encore « Get High » et « The Long Heights ». On retrouve le chant partagé entre Sean Armstrong et Jack Mellin avec, de temps à autre, l’intervention divine de Rachel Taylor sur des mélodies cristallines mais efficaces de « Feel You World Than World Right Now » et de « Ghosting » où le chant un peu trop aléatoire laisse à désirer.

Sur le papier, cela peut paraître réussi mais sur l’exception, il y a quelque chose qui manque pour rendre ce Hyacinth si spécial. À côté des moments plaisants comme « It’s Alright » et « Black Cat », on retrouve des morceaux pompeux et dispensables comme « Soul Trader » et « Laughing Ways » qui auraient mérité plus de spontanéité dans les arrangements tout comme les malheureusement prometteurs « Stoppable » ainsi que « Sides ».

Cela n’empêche pas pour Spinning Coin de briller dans leur zone de confort et ce second disque Hyacinth à la hauteur de leurs attentes. Après avoir mis un niveau élevé sur leur premier disque, le groupe écossais nous a livré un opus sympathique mais parfois pompeux.

Note: 6.5/10