LAAKE fait parti des musiciens les plus en vogue du moment. Depuis la parution de son EP PIAANO (chroniqué ici) en hommage à son instrument de prédilection, le musicien français s’est imposé comme étant le Nils Frahm local et a su charmer son auditoire comme il se doit. Alors forcément, l’arrivée d’un premier album était vivement attendu et il répond au nom de O.
Les uns crieront au manque d’inspiration au titre tandis que les autres verront un clin d’œil à Olivier Marguerit mais le premier album de LAAKE vaut le détour pour son contenu. En convoquant un orchestre (le titre veut tout simplement dire Orchestraa) le musicien et pianiste ira marquer un grand coup avec sa musique néo-classique pour la moins cinématographique avec les haletants « Run » en guise d’introduction mais également « Panic » et « Broken ».
Le piano domine tandis que les arrangements électro symphoniques nous font frémir sans cesse que ce soit sur « 1989 » et « Fugue » tandis que la voix facilement modulable du musicien peut intervenir de temps à autre comme sur « November » mais encore sur l’électro plus complexe de « Faather ». Bien évidemment, LAAKE n’est pas tout seul car Tallisker dont j’avais touché il y a quelques semaines de cela intervient sur le frénétique « Mind » mais c’est notre hôte maestro à lui tout seul qui domine la cérémonie jusqu’à la fin avec un « Lights » en guise d’apothéose. Avec O, Raphael Beau de son vrai prénom prouve qu’il est plus que l’incarnation française d’un Nils Frahm si ce n’est qu’un musicien confirmé.
Note: 8/10