Kaitlyn Aurelia Smith – The Mosaic Of Transformation

On avait laissé Kaitlyn Aurelia Smith avec un The Kid fédérateur (chroniqué ici) et de bonne facture. Suite à cela, la musicienne et productrice électro expérimentale américaine a su se démarquer avec son brin d’originalité à coup de bandes sons et de compilations en tous genres. La voici de retour trois années plus tard avec le méditatif The Mosaic of Transformation.

Comme à son habitude, Kaitlyn Aurelia Smith vacille entre ambient, new age et electronica tandis qu’elle crie son amour et son appréciation pour l’électricité selon ses propres dires. The Mosaic of Transformation ira allier sciences physiques et musique avec ces neuf compositions synthétiques et planantes qui ont l’air de ne former qu’un avec un « Unbraiding Boundless Energy Within Boundaries » en guise d’introduction. Convoquant ses synthés fétiches qu’est la Buchla 100, la musicienne californienne nous entraîne dans cet univers méditatif qui est riche en surprises en tous genres.

Il suffit que des moments cristallins tels que « Understanding Body Messages » et « The Spine Is Quiet In The Center » arrivent à nous faire plonger dans un univers parallèle tandis que la voix céleste de Kaitlyn Aurelia Smith arrive à s’élever sous cette symphonie synthétique sur « Remembering » riche en instruments à vent et à cordes ou sur la plus orchestrale « Carrying Gravity ». Après deux courtes interludes dronesques, la californienne nous sert la véritable pièce de résistance qu’est « Expanding Electricity ». Pendant 10 longues minutes, on assiste à une véritable pièce orchestrale synthétique qui se forme comme un corps humain dont l’énergie électrique arrive à se transmettre organiquement tout comme ce dialogue entre vibraphone et synthétiseurs.

Un vrai chef-d’oeuvre témoignant du génie de la musicienne faisant de The Mosaic of Transformation qui s’écoute comme un long morceau en constante évolution avec un brin d’audace électrique. Une fois de plus, Kaitlyn Aurelia Smith ne déçoit pas.

Note: 8/10