Heureusement qu’il y a quelques bonnes nouvelles durant cette chaotique année: le retour de Holy Wave. On ne pouvait pas poursuivre cette année sans attendre le retour du quintet d’Austin qui nous avait laissé avec un Adult Fear des plus remarquables (chroniqué ici). Les voici enfin de retour avec leur successeur du nom d’Interloper.
On se familiarise très rapidement avec leur mélange de surf-rock et de dream-pop psychédélique qui est leur marque de fabrique depuis bien longtemps. Fermez les yeux et laissez vous emporter par la grâce mélodique de « Schmetterling » où claviers et guitares sont en harmonie ainsi que du romantique « R&B » aux sonorités rappelant Spiritualized. Interloper ira très vite se démarquer avec des compositions plus immersives et audacieuses qu’à l’accoutumée.
Ce n’est pas pour rien si Holy Wave se lance dans l’aventure avec des titres solaires et aériens tels que les contrées californiennes de « Maybe Then I Can Cry » et de « Escapism » en passant par des rythmiques krautrock enlevées de « I’m Not Living In The Past Anymore », et « Buddhist Pete ». Le quintet d’Austin continue de sortir des sentiers battus et arrive à concilier des moments effrénés (« Hell Bastards ») et éthérés (« Redhead ») tout en se démarquant de l’image de The Black Angels. Une nouvelle réussite pour le groupe.
Note: 8.5/10