Est-il nécessaire de présenter Nits après tant de décennies ? Non vraiment pas du tout. Toujours est-il que le mythique groupe d’Amsterdam nous avait pas mal ému avec Angst qui fut bien touchant en soi et bien évidemment, ils vont surfer sur cette voie avec leur 24ème (!) livraison discographique du nom de Knot.
Ici, Nits ira chanter nos parents disparus et à quel point ils ont été instrumentaux dans nos vies. On ne pourra pas rester longtemps impassibles avec ces titres atmosphériques et contemplatifs à l’image de l’introduction nommée « Ultramarine » plutôt chatoyante bien que prévisible ou encore « The Concrete House », « The Garden Centre » et « Machine Machine » qui se succèdent et migrent vers une pop éthérée et magique qui aura de quoi attirer l’attention sur ce flot d’émotions et à nos chers disparus.
Si l’enchantement est au rendez-vous, cette sensation de déjà entendu revient souvient sur Knot. Il est clair qu’on se laisse fasciner par des moments magiques comme « The Electric Pond » mais la plupart du temps, Nits privilégie plus les expérimentations et les ambiances plutôt que de nous laisser emporter par des mélodies si célestes notamment sur « Music Box With Ballerina » et « (Un)Happy Hologram ». Ce 24ème disque convainc qu’à 80% même si tous les ingrédients étaient présents pour que Nits nous en fasse voir de toutes les couleurs.
Note: 7/10