La dernière fois que nous avions eu des nouvelles de NZCA Lines, cela remonte au début de l’année 2016 lorsqu’il avait publié son très bon disque du nom d’Infinite Summer (chroniqué ici). Suite à cela, l’éternel collaborateur des groupes comme Metronomy a quelque peu disparu de la circulation avant de revenir en puissance avec son successeur du nom de Pure Luxury qui est bien parti pour être un des disques les plus déjantés de cet été.
NZCA Lines est réputé pour sa synthpop classieuse et aventureuse qui aura habillé ces deux disques pour les moins mémorables. Mais pour Pure Luxury, il effectue un virage à 90 degrés en puisant son inspiration vers la disco-funk de la fin des années 1970-1980 comme l’atteste des titres aussi bien dansants que fiévreux tels que « Real Good Time » et « Prisoner of Love » qui ont de quoi rappeler le regretté Kid de Minneapolis à l’ère Controversy avec ce côté désinvolte qui lui va à merveille.
Avec des thèmes plus sombres critiquant la société de consommation dans laquelle nous vivons et le problème que possède l’être humain à respecter l’environnement, NZCA Lines arrive à nous emmener sur le dancefloor comme il se doit. On pourra se déhancher longtemps sur des trouvailles groovy rétro-futuristes telles que « Take This Apart » et « Opening Night » tandis qu’il nous offre quelques moments originaux comme le funk romantique de « For Your Love » conviant la californienne VIAA et les accents garage de « Primp & Shine ».
S’achevant sur un « Tonight Is All That Really Matters », NZCA Lines signe un de ses disques les plus originaux de sa discographie qu’est Pure Luxury. Tombant à pic pour cet été, Michael Lovett possède un pied dans la disco des années 1970-1980 et un autre dans des influences plus modernes pour en faire un cocktail explosif mais militant dans les textes.
Note: 8.5/10