On avait laissé Dent May avec un Across The Universe qui était à la hauteur de son talent (chroniqué ici). Le musicien né dans le Mississippi et basé à Los Angeles n’a pas fini de nous gâter avec ses vibrations californiennes et rétro comme le prouve son cinquième disque nommé Late Checkout qui reprend le voyage en cours.
Désormais âgé de 35 ans, Dent May continue de marcher sur les pas de ses influences musicales qui l’auront à jamais nourri. Cette vibe soft-rock californienne digne des années 1970 ne le quitte jamais sur ce Late Checkout qui contient entre autres des morceaux romantiques à l’image de « I Could Use A Miracle » qui redonnera le sourire à plus d’un. Le musicien nous fait visiter le Los Angeles comme il le connaît avec le romantique « Didn’t Get The Invite » aux sublimes arrangements de cordes, « Bungalow Heaven » et autres « Full Speed Ahead » aux rythmiques chaloupées et mélodies solaires du plus bel effet.
Passant par des titres bien catchy tels que « Sea, Salt & Caramel », « Bless Your Heart » et « Easier Said Than Done » que d’autres plus contemplatifs tels que « Hotel Stationery » en guise d’ouverture et « Imagination », Dent May sait souffler le chaud et le froid entre l’optimisme et la nostalgie avec des textes ô combien personnels. Ce n’est pas un hasard si les spectres d’Harry Nilsson, Carole King ou bien encore de Randy Newman survolent tout au long de ce Late Checkout notamment sur « L.A. River » et ce jusqu’à la conclusion donnant le nom à l’album.
Avec ses influences soft-rock californiennes au plus bel effet, ce cinquième disque nous donne envie de poser ses valises à la Cité des Anges grâce aux compositions intrépides et romantiques de notre hôte qui ne perd jamais une once d’inspiration.
Note: 8/10