Si vous avez remarqué, vous trouverez rarement des papiers concernant The Killers. Tout simplement parce que je n’ai jamais vraiment été attiré par ce groupe mais promis, j’ai fait un effort. J’ai quand même jeté un coup d’oreille à leur dernier disque du nom de Imploding The Mirage et voici ce que j’en pense.
En fait, ce qui m’a mis la puce à l’oreille est tout simplement le line-up et la production qui pourrait les faire sortir de leur zone de confort. Et on ne se trompe pas car The Killers (ainsi qu’Ariel Reichstaid, Shawn Everett et Jonathan Rado aux manettes) ira puiser son inspiration auprès de The War On Drugs avec ses influences heartland rock avec une dose de stadium rock bien condensé comme le prouve des titres à l’image de « My Own Soul’s Warning » ainsi que de « Dying Breed » et « When The Dreams Run Dry » aux rythmiques puissantes.
Même sans l’apport de Dave Keuning, Brandon Flowers et sa bande continuent d’arpenter différentes sonorités afin de mieux rayonner comme il se doit. On en veut pour preuve les influences country de « Blowback » et stadium-rock de « Fire In Bone » et « Running Towards A Place » ou en élargissant son auditoire en conviant k.d. lang sur la ballade intitulée « Lightning Fields » et Weyes Blood pour un moment de spiritualité qu’est « My God ». The Killers ne réinvente pas grand chose en la matière mais saura faire parler son énergie créatrice tout au long de ce Imploding The Mirage qui convaincra plus d’un dont moi.
Note: 7/10