Souvenez-vous lorsque l’on s’est pris une sacrée claque avec le grand retour d’Angel Olsen l’année dernière. La désormais incontournable est une fois de plus sortie des sentiers battus avec son disque All Mirrors (chroniqué ici) où elle empruntait des influences plus baroques et orchestrales et le résultat était de haute volée et considérée comme étant un de ses plus grands chefs-d’oeuvre. Alors forcément un nouvel album de la native de St. Louis est toujours la bienvenue car voici venir Whole New Mess.
On hésite à appeler cela nouveau disque car Angel Olsen revisite la majorité d’All Mirrors sous un format intimiste et plus brut. Vous l’aurez compris, elle revient à la source de sa musique où elle n’est armée que de sa voix toujours aussi incroyable et de sa guitare ainsi que des équipements lo-fi pour rester plus proche de son auditoire, soit depuis son disque Half Way Home en 2012. Est-ce que ça vaut le coup de toucher deux mots ? Oui.
On retrouve donc les plus grands morceaux d’All Mirrors sous un format guitare/voix à l’image de « Too Easy (Bigger Than Us) », « (New Love) Cassette » ainsi que de « (Summer Song) ». Angel Olsen nous donne une autre signification de ces morceaux que l’on a tant chéri l’année dernière dont « Tonight (Without You) » et « Chance (Forever Love) » où on la sent esseulée et abandonnée. Faisant suite à une rupture amoureuse brutale, la musicienne arrive à nous émouvoir une fois de plus avec notamment des morceaux inédits comme l’introduction mais également « Waving, Smiling » et « Lark Song » avec cette esthétique DIY qui lui va comme un gant.
Alors non, Whole New Mess est très loin d’être un album anecdotique ou une collection de chutes de studio d’All Mirrors. Angel Olsen nous prouve que les morceaux que l’on avait tant apprécié peuvent voir une interprétation différente et beaucoup plus touchante que l’on pensait. Un grand moment musical.
Note: 8.5/10