Souvenez vous lorsque l’on avait parlé de The Yokel et de leur premier album nommé Here Comes The Wild (chroniqué ici). Le groupe de bluegrass venu de Metz s’est implanté sur la scène française sans aucun souci même si leurs influences paraissaient trop évidentes. Trois ans plus tard, ils retentent l’expérience avec leur successeur intitulé Y.
Le départ est amorcé avec l’introduction intitulée « Sublime » où The Yokel revient à ce qu’ils savent faire de mieux: de la bluegrass et de la country-folk comme au bon vieux temps. En ces circonstances sombres, un peu de recueillement ne fait pas de mal et c’est avec des titres bucoliques et harmonieux tels que « No & Me », « The Devil’s Choice » ou encore le larmoyant « Dead Ends » que l’on a affaire et ces compositions permettent de relativiser de temps à autre.
Y sent l’insouciance et la tranquillité tout au long avec comme principaux exemples « Daytime » enlevé ou encore « Departure », « The Grave Can Wait » et « Come On Y’All ! » où le tandem vocal Thibault/Lulu arrive à nous faire frisonner comme jamais. Comme pour Here Comes The Wild, les sonorités et influences sont bien trop prononcées mais toutefois plus nuancées. Ainsi, le groupe de Metz nous offre quelques moments de grâce tels que « Deep Down » et « Handbag and Shake » prouvant que The Yokel sait rester consistant de bout en bout avec ce second disque très sympathique à l’écoute et idéal pour se refugier de ce monde si cruel.
Note: 7/10