En 2017, Daniel Trakell avait débarqué sur le paysage indie folk avec un sublime premier disque du nom de Paradise. Très vite, le monde a fait connaissance avec l’univers si attachant et reposant de la part de l’auteur-compositeur-interprète basé à Melbourne. Trois années plus tard, il retente l’exploit avec son successeur intitulé Warning Bell.
Toujours empreint d’influences aux saveurs 70’s dignes de Bob Dylan et de Neil Young, Daniel Trakell ira puiser son inspiration auprès de son intimité et de son quotidien qui sont plutôt rudes. C’est à l’écoute de perles indie folk déchirantes telles que « Wisdom Boredom » qui ouvre le bal ainsi que les romantiques « Let Me Be » et « Oh Love » où le musicien de Melbourne accompagné de Joshua Barber et de Gretta Ray aux manettes s’avère plus touchant que jamais.
Avec une sensibilité rappelant le regretté Elliot Smith, Daniel Trakell par sa voix frêle nous prend la main et nous invite dans sa réalité tel qu’il la perçoit. Que ce soit sur « Come To », « Me + You » ou bien sur « Start Again », l’australien nous envoûte comme personne et ce jusqu’à des perles somptueuses que sont « Turn Around » et « Love Waltz ». Avec Warning Bell, il passe la seconde et confirme son statut de musicien hors du commun qui n’a pas peur de se confier au moment venu.
Note: 8/10