Helena Deland – Someone New

On avait fait connaissance avec Helena Deland lorsqu’elle avait publié sa série d’EPs nommée Altogether Unaccompanied (chroniquée ici) et suite à cela, son chemin était tout tracée pour la musicienne montréalaise. C’est dire qu’elle fut attendue au tournant avec son premier disque du nom de Someone New.

Une fois de plus, on se familiarise avec l’univers indie pop et dream-pop de la musicienne qui n’en finit pas de nous fournir des frissons. Someone New est l’occasion rêvée pour Helena Deland de s’assumer et de briller de mille feux à travers des titres mélancoliques et rêveurs que sont le morceau-titre introductif mais également « Truth Nugget » ainsi que « Dog » et « Pale » où son interprétation susurrée aura nous provoquer d’innombrables frissons.

Placé sous le signe de la recherche de soi et de la fuite du conformisme, Helena Deland arrive à nous offrir des compositions riches en émotion. Qu’elle soit armée de sa guitare avec « Seven Hours » et « Fill The Rooms » qui clôt la cérémonie ou avec des instrumentations plus riches mais toujours aussi cinématographiques avec « Smoking At The Gas Station » et « Lylz », la montréalaise arrive à disséquer les erreurs du passé ainsi que les relations d’antan qui n’ont pas conclu avec autant de charme et de conviction.

Tout au long de ce Someone New, on est touché par la grace d’Helena Deland avec « Comfort, Edge », « Mid Practice » et « Clown Neutral ». Pour un premier disque, la musicienne montréalaise place la barre très haute en matière de dream-pop avec une production rappelant l’âge d’or du trip-hop pour une fusion des plus touchantes et bouleversantes.

Note: 9/10