Personne ne pourra arrêter Nothing, et c’est un fait. Le groupe de shoegaze américain avait publié en 2018 un Dance Of The Blacktop de haute qualité (chroniqué ici) les ayant placé sur un piédestal. C’est donc une bonne surprise si le quatuor de Philadelphie fait son retour cette année avec The Great Dismal.
Tombant à pic en cette sombre période, Nothing nous invite à plonger dans un univers des plus ténébreux comme l’atteste l’introduction ironiquement rêveuse et vaporeuse du nom de « A Fabricated Life ». The Great Dismal ira tacler les sujets d’isolation et du comportement humain sur des titres shoegaze bruitistes que sont « Say Less » qui suit mais également « April Ha Ha » et « Famine Asylum » aux influences dignes de My Bloody Valentine et de Sonic Youth.
Dominic Palermo et sa bande illustrent la situation actuelle avec ses compositions hantées et éthérées telles que « Bernie Sanders » ainsi que « Blue Mecca » et « Just A Story ». The Great Dismal allie puissance et émotion tout au long avec un Nothing qui sait jouer avec nos sens une fois de plus pour nous prouver que le shoegaze a encore son mot à dire.
Note: 8.5/10