Un peu de vibrations post-punk noisy ne fait pas de mal pour débuter cette année. Direction la capitale pour partir à la rencontre d’un trio nommé Echoplain qui est prêt à en découdre. Composé d’Emmanuel Bœuf (chant, guitare), de Clément Matheron (basse) et de Stéphane Vion (batterie), le groupe avait publié un premier EP en 2019 faisant paraître leur univers musical bien abrasif. Chose que l’on retrouve sur leur premier long-format du nom de Polaroid Malibu.
Echoplain a sans doute plongé dans les disques de Sonic Youth, Bästard ou de Girls Against Boys tellement les influences sont carrément palpables sur ces dix morceaux entraînants. Que ce soit sur le titre d’ouverture nommé « All Eyes On Me » (qui n’est pas une reprise de 2Pac) ou encore sur d’autres titres explosifs tels que « Hole.dare.neck » et « Here I Stand », le trio étonne pour ses riffs métalliques et sa section rythmique des plus survoltées et saccadées comme on en fait plus. Leur post-punk agressif et bruitiste ira réveiller les morts tout comme le chant fort en caractères d’Emmanuel Bœuf.
Et ça n’est pas fini car voici venir de grosses bastos auditives que sont « Beyoncé » ou bien encore « Watcha » et « Fade Out » où le trio se fonce de plus en plus féroce musicalement. Polaroid Malibu ira frapper fort et là où ça fait mal que ce soit sur « On The Stand » et « 13th » prouvant que le garage noisy a encore de beaux jours devant lui.
Note: 8/10