Steven Spielberg devrait se vanter d’avoir une descendance talentueuse. En effet, on pourra compter sur sa fille Sacha Spielberg qui officie sous le pseudonyme Buzzy Lee qui possède un sacré talent autre que le cinéma. On en veut pour preuve son premier disque qui paraît en cet hiver bien anxiogène du nom de Spoiled Love.
Afin de bien crever l’écran, Buzzy Lee pourra compter sur une très bonne connaissance pour la conception de ce premier disque. Une connaissance que le monde de la musique se l’arrache et qui répond au nom de Nicolas Jaar. C’est une des raisons pour lesquelles Spoiled Love fut attendu au tournant et on ne s’est pas trompés car il s’agit d’un pur joyau musical brillant et émouvant. Mené par des notes de piano cristallins, de quelques gimmicks électroniques discrets, la voix de la californienne nous enivre comme jamais dès le morceau-titre introductif mais également avec « Rules » et « Strange Town ».
Après une interlude instrumentale des plus éthérées nommée « Mendonoma », Spoiled Love ira prendre des élans on ne peu plus synthétique dans la pure tradition de Nicolas Jaar sur « What Has A Man Done » et « Circles » sans pour autant dénaturer l’univers de Buzzy Lee. Très vite, la douceur et la mélancolie reprend le dessus avec « High On You » et « All The While » où elle distille toutes ses pensées comme si elle détenait un journal intime. Et c’est justement pour cette raison que l’on appréciera la délicatesse de ce premier disque tant réussi car il brille pour son romantisme lumineux.
Note: 8.5/10