Celeste – Not Your Muse

Histoire vraie: la première fois que j’avais entendu Celeste, c’était à la radio. Son morceau s’appelait « Father’s Son » et j’ai pleuré au boulot à cause de la beauté de la chanson. Oui, je peux être fragile quand je le peux mais une chose est sûre, c’est que la chanteuse britannique aura mis tout le monde d’accord. Suite à cela, la musicienne va connaître une belle ascension où elle traversera les quatre coins du globe à coup de morceaux, de prestations live et d’EPs. En ce début d’année, elle présente enfin son premier album intitulé Not Your Muse qui fut vivement attendu.

Celeste, celle que l’on nomme la protégée de Michael Kiwanuka est devenue la sensation soul britannique que tout le monde s’arrache, à un tel point qu’on la surnomme la future Amy Winehouse. Et il y a de quoi lorsque l’on écoute Not Your Muse avec des morceaux de soul épurés comme l’introduction nommée « Ideal Woman » où son instrument de prédilection qu’est sa voix qui gagne de l’ampleur au fur et à mesure. On pourra en dire autant pour d’autres joyaux comme « Strange » composé au piano et aux subtiles cordes et « The Promise » et « Beloved » aux allures 60’s voluptueuses.

La force de Celeste suffit pour qu’elle puisse multiplier son champ de vision sans pour autant compromettre son intégrité artistique. On pourrait penser aux sonorités plus uptempo que sont « Stop This Flame », « Tell Me Something I Don’t Know » et le morceau-titre avant de passer par une parenthèse plus rétro avec « Love Is Black » ou encore le plus onctueux « A Kiss » où son interprétation ne laissera personne indifférent. Not Your Muse ira confirmer le talent brut de Celeste avec la ballade acoustique de clôture nommée « Some Goodbyes Come With Hellos » qui tirera une larmichette aux plus insensibles d’entre nous, comme il y a deux ans plus tôt lorsqu’elle avait débarqué avec son premier titre. Voilà quelqu’un qui fera un long chemin.

Note: 9/10