Pom Poko avait débarqué avec puissance avec un premier disque nommé Birthday (chroniqué ici). Le groupe venu tout droit de Norvège avait distribué pas mal de mandales avec leur premier album rempli de rage juvénile et d’énergie punk bon enfant. Ce n’est pas un hasard si ils récidivent deux ans plus tard avec leur successeur tant attendu nommé Cheater.
On reprend les mêmes et on recommence. Pom Poko passe la seconde avec leur mélange d’art-rock inventif et de post-punk dissonant pour en faire quelque chose d’unique. Et les norvégiens démarrent fort avec le morceau-titre introductif qui pose les bases qui est suivi de très près par « Like A Lady » ou encore l’apparition du clavecin sur le médiéval « My Candidacy » et « Danger Baby » aux guitares qui font bouger où l’on se familiarise avec l’interprétation déjantée de Ragnhild Fangel qui nous en fait voir de toutes les couleurs.
Cheater ira surfer sur la vibe d’autres groupes tels que Palm ou Deerhoof mais avec plus de technicité en revanche. Il n’y a qu’à juger des bombes explosives telles que « Andy Go To School », « Baroque Denial » ainsi que « Curly Romance » prouvant que Pom Poko sait exprimer leurs excentricités et cette intensité ne va jamais baisser jusqu’au dernier morceau intitulé « Body Level ». Comme quoi, le groupe norvégien ne compte pas changer la donne pour notre plus grand plaisir.
Note: 8/10