Suite à ses deux albums, Blackmail a réussi à s’imposer sur la scène synthwave à la française. Le trio a su se faire remarquer avec leur univers bien incisif et il le confirme avec leur successeur sobrement intitulé Une Hallucination Française.
Prenez une dose de spoken-word et une pincée de synthwave et d’early techno, relevez avec une poésie sombre mais caustique, touillez le tout et vous obtiendrez ce troisième disque de Blackmail. Débutant de façon naturelle avec la ballade pianistique d’ouverture nommée « Production Américaine », le groupe nous plonge dans un monde beaucoup plus ténébreux avec les hypnotiques « Guinée – Bissau », « Lorsque tout s’inverse » et « Je suis rentré chez moi ».
A coups de TR-808, de gros synthés vintage et de spoken-word froid et robotique de la part de Sylvain Coatleven, Blackmail a trouvé le combo gagnant. Cela donne également les incisifs « J’envisage » et « Tu flippes ta race ». Une Hallucination Française se clôt avec un « On se croirait dans un film » arrive à synthétiser cette ambiance post-apocalyptique qui fera provoquer d’innombrables frissons.
Note: 7/10