En l’espace de deux albums, Roosevelt s’est imposé comme étant une des valeurs sûres de la scène electronica moderne. Le producteur originaire de Cologne a ramené un son frais et bon enfant qui ira nous faire oublier notre tracas quotidien. Le rendez-vous est donc pris avec Marius Lauber qui revient avec Polydans, faisant suite à son Young Romance paru deux ans et demi plus tôt.
Une fois de plus, l’insouciance est au rendez-vous avec Roosevelt qui cherche uniquement des bonnes vibes house et dance-pop et cela fonctionne toujours autant. Polydans s’ouvre avec un « Easy Way Out » qui plante le décor soyeusement et qui est suivi de tueries dancefloor insouciantes telles que « Strangers », « Close To My Heart » et autres « Forget ». La musique du producteur allemand fait honnêtement de bien à nos oreilles curieuses qui sont en quête de nostalgie et de bien-être même si il y a un air de déjà-entendu.
Cela s’entend notamment sur des titres volontairement colorés à l’image de « Feels Right » et de « See You Again » où Roosevelt semble bien trop à l’aise avec sa formule fétiche bien facile. Bien évidemment en ces circonstances, se perdre dans son univers musical n’est pas de refus surtout avec « Lovers » et « Sign » qui clôture cette cérémonie douce-amère, faisant de Polydans un disque qui a ce qu’il faut pour nous emmener loin malgré ce léger manque de prise de risque.
Note: 7.5/10