Depuis plus d’une décennie, le groupe américain Citizen n’a laissé personne indifférent. Au fil des disques, le quatuor originaire de Toledo, dans l’Ohio, s’est fait remarquer pour leurs compositions si singulières et qui est encore palpable à l’écoute de leur tout nouvel album intitulé Life In Your Glass World.
Dès l’entrée en matière nommée « Death To Dance Approximately », Citizen pose les bases de leur musique hybride. Soutenue par des rythmes presque dansants, les riffs aiguisés et agressifs suffisent pour nous emporter avant de laisser place à l’entraînant « I Want To Kill You » où les influences emo se font étrangement festifs. On appréciera un peu plus ce contraste avec l’interprétation riche en lamentations de la part de Mat Kerekes qui ira élever un peu plus le niveau de ce quatrième disque riche en surprises.
Leur fusion entre emo, post-hardcore et post-punk dansant atteint des sommets notamment à l’écoute des titres à l’image de « Blue Sunday », « Call Your Bluff » ou bien encore de « Pedestal ». Citizen saura allier groove impeccable sous fond de grosses guitares et chant plein de pathos avec « Flight Beat » et « Glass World » montrant que le changement autour de soi fait peur et que le plus souvent est de se retrancher sur soi.
Impossible de faire également l’impasse sur « Edge of The World », une conclusion qui ira pencher du côté de l’émotionnel pour prouver que Citizen sait se réinventer afin de mieux briller. Life In Your Glzss World est une nouvelle preuve que le groupe de Toledo refuse de grandir mais est aussi capable de nous faire tantôt headbanguer tantôt nous faire un peu bouger.
Note: 7.5/10